Nous abandonnons Marseille vers le midi. La joie régnait à bord. Vers sept heures de l'après-midi, à mesure que nous entrions dans le Golfe du Léon la mer il(elle) commençait à être agité. Quelques passagers se sont montrés inquiets, mais le capitaine Cayol s'efforçait dans les tranquilliser.
Bah, il a dit. Ne craignez rien!. J'ai vu les autres comme cela et demain, sur 5 heures nous verrons Alger la "blanche".
On a été dîné... Vers 11 heures de l'après-midi je suis revenu à ma cabine que j'occupait avec un autre voyageur. Quant à moi il expérimentait certaine inquiétude, puisque la mer aggravait un moment à un moment.
Cela n'est tout à fait!, mon compagnon de cabine m'a dit; j'ai fait plus de trente fois la traversée, tu peut dormir tranquille.
À la fin, je me suis endormi.
Tout à coup, il pouvait être quatre heures du matin. Je me suis éveillé fait sursauter. Pour dire la vérité je n'ai rien entendu je l'ai senti; mais un pressentiment terrible m'est prévenu qu'un danger me menaçait. Nous sommes dans un danger, j'ai pensé. Pourquoi ? Je l'ignore...
Des déclarations de Marcel Bodez à "Le Matin"
...La dépense le Nord de la Minorque, escarpée et abrupte, seulement illuminée par le phare de Cavalleria à partir du 1857, a été le long de l'histoire la scène de grands naufrages, l'un des plus importants et le presque sans doute plus connu de tous il a été celui-là de la vapeur française Général Chanzy..."
Antoni Pico Vivó "En el 75 aniversary del Vapor Général Chanzy"
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